Box de Havane

H.A.V.A.N.E__D.E.S__P.L.O.U.F.S



J'écrirais ici tout les soins et entraînements concernant Havane, box, pré, carrière, longe ect...

H.I.S.T.O.R.I.Q.U.E

Vide

Aujourd'hui s'accomplissait l'un de mes doux rêves : après maintes négociations, et un faux "non", ma mère m'avait tendu lundi l'acte d'achat DU cheval auquel je voulais ouvrir mon cœur. Nous avions chercher de longues semaines, sans être sur d'aller jusqu'au bout, et avions renoncer il y a quelques semaines de ça à cause du budget familial, et du temps... Mais pour soit disant me féliciter et m'encourager à ma prise d'indépendance, ma mère avait finalement céder et m'avait fait cette belle surprise. Elle payerait les 3/4 des frais coutumiers, moi le reste, et plus quant je le pourrais. En prime, elle avait tout prévu, m'achetant une petite portion d'écurie dans le grand Domaine de Dada Plouf, un lieu où chaque propriétaire avait un grand terrain a aménager comme il veut et tous voisins, dans une ambiance convivial. Tout était neuf, tout était beau, tout était parfait. De plus en cas d'absence, il y avait toujours des palefreniers pour mettre les chevaux au marcheur et surtout les nourrir et faire les boxs. Le deal bien sur, c'était de tout faire quant on était présent, du crottin à l'entrainement sous la selle. Et l'idée me plaisait tellement ! Ma gentil maman avait tout prévu, elle avait même loué le van pour amener mon futur partenaire à bon port ! Le vendeur nous avait dit de venir le chercher quant nous le pourrions, tant que c'était dans la première semaine d'août. Alors, le jeudi matin, j'avais bondis hors du lit. Pour rien : si je pouvais me rendre à mon écurie en bus ou à pied, mon père n'était pas là et ma mère travaillait jusqu'à environ 21h. Alors, avec leur autorisation, j'avais demandé à ce qu'un ami me rende ce service. C'est mon grandiose parrain qui s'y colla, avec joie, très franchement ! Comme passer chez moi lui faisait faire un détour, il était convenu qu'il aille directement chercher le cheval chez le vendeur, et je devais l'attendre sur place sur les coups de 18h. Bon, c'était un peu tard mais on peut pas tout avoir ! Et comme ça mon doudou aurait tout le temps de s'accoutumer à son nouvel espace de vie...

Le van arriva pile à l'heure. Ces 3 derniers jours, j'avais du acheter tout le matériel, et j'avais tout prévu, tenant dans ma main un licol neuf couleur fushia. Et oui, j'avais décidé de voir la vie en rose avec mon compagnon à sabots, ce qui fit sourire Rémi quant il descendit du véhicule. Il s'était mis au milieu du parking le temps de l'évènement... Comme il n'y connaissait rien en matière de chevaux, il m'ouvrit simplement les porte du véhicule en installant la rampe et me laissa faire... Wahou, quel moment mémorable ! Ma merveille s'appelait Havane, et elle était là, devant moi. Du haut de ses 6 ans, mon coup de cœur s'était porté sur ce jeune étalon pie baie au corps athlétique et svelte. Il était plutôt petit avec de magnifiques yeux bleues, et ce qui m'avait charmer par dessus tout chez lui, c'était son attitude froide et distance du cheval qui se laisse pas avoir comme ça... Et ça lueur d'intelligence et de bonté qui brillaient dans sa pupille, là tout au fond, et qu'il fallait chercher. Presque le cheval parfait en somme. Un cheval pour moi. Je m'approchas doucement du pie, qui avait les oreilles très en arrière, avec un regard menaçant malgré son immobilité totale. Je lui échangeait son licol pour mettre le mien et il se laissa faire, et doucement, lui demander de reculer en appuyant sur son poitrail, le van étant trop petit pour un demi-tour. Tout commença dans le calme mais le bruit des pas sur la rampe lui fis peur et il tira au renard, se dépêchant de sortir. J'essayais de le rassurer mais suivit le mouvement, manquant de tomber dans le mouvement en avant. Une fois dehors, pour le calmer, je tournais avec lui alors qu'il tentait de trotter. Mais comme je l'incitais a faire du sur place il cessa rapidement. Le temps d'établir le premier contacte physique avec des caresses, mon parrain partit garrer le van et j'attendis qu'il me rejoigne pour conduire le beau Havane dans l'écurie. Il ne semblait pas vraiment nous prêter attention, trop excité par son arrivé et inquiet face à son nouvel environnement. Il dérobait beaucoup vers l'extérieur, m'obligeant à sans cesse le ramener à moi, et son mouvement de balancier exagéré et ses coups de têtes montraient sa légère peur.

J'avais paillé le box et le distributeur d'eau automatique fonctionnait bien, et il y avait également un tas de foin dans un coin. Les boxs du domaine étaient vraiment très spacieux et la porte basse et même un cheval lourd pouvait s'y mouvoir aisément. Avec son petit gabarit, mon pie allait être installé bien confortablement une fois qu'il aura pris ses marques. Je lui enlever son licol et il me tourna le dos aussitôt, commençant déjà à tournoyer partout. Je sortis rapidement et l'observais en discutant avec Rémi. Il était vraiment tout fou d'avoir changé de lieu comme ça, et il regardait partout autour de lui. J'avais hâte de pouvoir m'en occuper mais pour l'heure, même le panser me semblait difficile. Je me contentais de rester présente devant lui pour qu'il s'habitue à moi, et je le touchais quant par hasard il s'approchait de la porte, même si il ne tenait pas en place. Je restais un moment à faire des allées-retours dedans / dehors puis au bout d'un moment, quant il fut un peu plus calme, je lui remis le licol pour faire le tour des écuries, à trois. Comme ça il pouvait sentir et regarder partout. Au passage, croisant la directrice et les deux autres cavalières de Dada Plouf, je les saluais et discutais même un peu avec Maioral qui me demandait comment ça se passait. Je voulus essayer de le faire brouter plusieurs fois sur le chemin mais c'est à peine si il reniflait le sol une seconde avant de s'exciter à nouveau. Comme il ne se calmait pas, je décidais de terminer là pour ce soir, n'osant pas le laisser se défouler dans la carrière de peur de ne pas pouvoir le rattraper. Reprenant les chemins du box après 10 minutes en main, je le laissais seul pour ce soir. J'avais bien du mal à le quitter, car même sans le toucher, il était d'une attractivité déconcertante. De plus, j'avais peur qu'il se sente un peu seul dans cette petite écurie*, malgré des conditions optimales. Il faudrait faire avec pour l'instant. Je croisais les doigts pour que demain il se soit un peu habitué déjà aux lieu et qu'il se montre plus calme... Mon parrain me ramena et nous nous somme dit à bientôt.

*Une des raisons pour lesquels je n'aime pas les domaines aussi Un cheval tout seul c'est pas très... Fin c'est pas grave XD

Aujourd'hui, juste une petite visite pour savoir si mon nouveau venu se fait bien à son environnement et pour le laisser se défouler. Je vois en arrivant qu'il a déjà mangé un peu de foin, sa ration, et qu'il boit dans le coin de son box, au calme. En m'entendant venir il tourne rapidement la tête vers moi mais reprend vite son activité en couchant les oreilles. Doucement, j'ouvre la porte en l'appelant. Monsieur n'est pas content et me regarde froidement, en levant légèrement un postérieur. Je ne prend pas garde à la menace, l'abordant à droite comme si de rien n'était. A droite, parce que de tout façon sa gauche est trop proche du mur... Jusqu'à ce que je lui caresse l'encolure, il ne botte pas, par contre, il le frappe au sol et d'un mouvement de tête, essais de me mordre le bras. Tout de suite je lui fais une tape sur le net qui le calme tout de suite. Je ressors pour prendre mon bouchant et quant je rerentre il est sage, même si il garde les oreilles couchées. Je le félicite par des caresses et je le laisse me renifler pendant que je le panse. C'est rapide et juste histoire de faire connaissance, de l'habitué à moi. Après un rapide curage de pied, je lui enfile le licol et l'amène au dehors.

Comme je n'ai pas encore de pré, je le lâche dans la carrière. Si il était resté plutôt calme sur le trajet, quant j'ai ouvert la barrière il a voulu me devancer en prenant le trot mais j'ai donné un à-coup avec la longe pour le calmer. Je voulais lui retirer doucement mais, pressé, il ne me facilitais pas la tâche en secouant la tête. A peine libre Il fit demi-tour et s'élança maladroitement au galop avant de trouver son équilibre, démarrant une course folle contre lui-même. J'accourais vers la barrière avant qu'il ne se sauve et refermait rapidement. M'accoudant à la barrière, je le regardais prendre du plaisir pour la première fois. Il enchaînait cabrioles sur cabrioles, coup-de-cul, dérapage, zig-zag et arrêt in-extremiss à la façon western. Avec sa robe pie baie, il avait l'air tout droit sortie d'un film américain tant il était souple et rapide. Son œil bleue reflétait un caractère plein de fierté malgré sa carrure svelte, et ses crins volaient au vent. Ebloui par le spectacle, je rentrais à l'écurie le temps d'aller chercher mon appareil photo et revenait au pas de course pour prendre les plus beaux clichés. Quant il eut enfin finit de se défouler j'entamais un chapitre d'un livre, puis après 1h30 de liberté, je décidais de le rentrer. La tâche n'allait surement pas être simple...

Après avoir longtemps attendu qu'il cesse de fuir, je pus enfin le ramener et je rentrais chez moi.

(Oui M' je sais que c'est pour tout le monde pareil et que certains chevaux s'accomodent parfois de la solitude, mais c'est rare. Ils ont l'instinct grégaire, la plupart de ceux qu'on isole développent des troublent du comportements. En + avoir des voisins de boxs permet d'enrichir les résumés de soins, et parfois même ces contactes là ne suffisent pas à certains chevaux. Enfin bref c'est pas important)